• [Sans titre]

     

    J'ai bien trop lu sur le net de petits commentaires du type "lol halloween C pour lé gosse MDR on fete pa halloween à 20 ans loool". Je citerai également un homme charmant qui, jadis, alors que je n'avais que 12 ans, m'a gentiment claqué la porte au nez quand je venais quérir des bonbons pour me dire "Halloween ? Pff qu'une fête américaine de m..." Ce a quoi j'avais rétorqué qu'il s'agissait d'une fête celte...Ce qui lui avait quelque peu cloué le bec, à lui, homme rebelle de la société et anti-américain (bah quoi, vous aimez pas le country ?).

     

    Bref. tout ça pour dire que je m'apprête à vous pondre un nouvel article du type "mayday mayday, stop les fausses croyances et place à la véritable origine des fêtes : les celtes !".

     

    Halloween se nomme en réalité Samaïn, Samhain (qui se prononce chamaïne par ailleurs),  Saman ou encore Samonios pour nos ancêtres gaulois. Ca sonne mieux, non ?

     

    Samhain était fêté durant les jours où la nuit devenait plus longue et marquait en réalité la nouvelle année celtique. Rien que ça, me direz-vous ! Mais où est passée la stupide fête commerciale ?

    Samhain était considérée comme un jour à part, en dehors du temps, puisqu'il s'agissait d'un jour qui était situé ni dans l'année précédente ni dans la suivante. L'on disait que cette espace dans le temps était le moment où l'on pouvait apercevoir le monde invisible. Nous pouvons comprendre par "monde invisible" celui des défunts qui avaient le droit de rendre visite aux vivants (à condition qu'ils ne soient pas réincarnés) afin de retrouver les lieux et personnes qu'ils aimaient. C'est certainement là que l'on retrouve la tradition des squelettes et autres machins effrayants...mais sachez qu'à l'époque, retrouver ses anciens n'avait rien d'effrayant, sauf si ces derniers revenaient en colère.On peut aussi comprendre par "monde invisible" celui des divers gnomes, fées et elfes, qui à l'occasion de Samhain se montraient moins peureux.

     

    Si aujourd'hui nous ne fêtons Halloween que le 31 octobre, jadis cette fête était fêtée durant trois jours, autour du 1er novembre. Le premier jour était consacré à la mémoire des héros, le second à la mémoire de tous les défunts et le troisième était synonyme de réjouissances populaires (bals, banquets et réunions de famille).

     

    Lors de la veille de la nuit de Samhain l'on éteignait tous les feux dans les maisons puis on se dirigeait vers le lieu sacré où les druides allaient procéder à la cérémonie de la Renaissance du Feu : Une fois chaque feu éteint, le druide du village allumait un nouveau feu gigantesque qui symboliserait la renaissance, la nouvelle année, le renouveau à travers l'action mais aussi la destruction des nuisances du passé (tant matérielles que spirituelles). Puis, les villageois prenaient un bâton braisé de ce feu et en allumaient de nouveaux sur les collines alentours avant de rammener le feu sacré dans leurs propre foyers. 

    C'est dans la nuit du 31 octobre que l'on attendait la venue des défunts, et c'est pourquoi l'on laissait la porte grande ouverte afin qu'ils retrouvent aisément leur chemin et leur famille. Il est noté ici l'origine du célèbre Jack O'Lantern, qui est issu de la tradition selon laquelle l'on placait de nombreuses lanternes afin d'éclairer le chemin des défunts. Cependant, l'histoire de Jack O' Lantern est en elle-même tirée d'un vieux conte irlandais.

     

    Alors, après ces quelques explications, oubliez halloween en tant que fête commerciale et fêtez Samhain, le nouvel an celte, le renouveau avant l'hiver et la mémoire de vos ancêtres. C'est ce genre de fête que j'aime honorer avec des soirées où l'on conte, où l'on festoie et où le rire vient éclairer les sombres et froides nuits hivernales qui nous attendent.

     

    Et ce, que j'ai 21 ans ou non ;-)

     

    Photo : Le crépuscule du Dolmen ; Quiberon. Tous droits réservés Keridwen.


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    Sentiment ou affect ? J'ignore encore ce qu'il en est, mais que vient trahir ce ventre noué ?

     

    C'est sans doute elle, cette grande dame grise,

    celle qui vous enveloppe et joue de son emprise.

    Elle est inévitable, grande séductrice,

    elle charme votre âme, vous noie dans son calice...

     

    On la nomme "Peur",

    lorsque l'on peut la nommer,

    mais rien qu'à l'idée

    nous restons secrets...

     

    Puisse-t'elle fuir, et laisser son empire,

    Puissions-nous sourire et cesser de pâlir...

     

    Photo : L'enfant et mer ; Tous droits réservés Keridwen

     

     


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    En ce 2 mai 2011 où l'on annonce la mort du terroriste le plus connu, eh bien je ne vous parlerai pas de ça. Je ne vous parlerai pas non plus des examens qui m'attendent dans trois heures et contre lesquels je ressens une vive colère et une vive impuissance. Je parlerai seulement du regard d'Eriu, petite boule de poils qui m'accompagne au quotidien. 

    C'est un reflet aux mille nuances. L'on croirait aperçevoir, là, au creux d'un mirage, les rêves de la petite déesse de l'Irlande, Eriu. Dans ces yeux, un miroir de Bastet, discrète, pleine de joies. On l'entendrait offrir quelques précieuses notes d'une douce mélodie à l'humanité. C'est un mystère qui transparaît au creux de ce regard moiré, de cette profondeur féline.

     

    Photo : Regard d'Eriu. Tous droits réservés, Keridwen. 

     

     


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    On s’ennuie de tout, mon Ange, c’est une loi de la Nature ; ce n’est pas ma faute. 


    « Si donc je m’ennuie aujourd’hui d’une aventure qui m’a occupé entièrement depuis quatre mortels mois, ce n’est pas ma faute. 

    « Si, par exemple, j’ai eu juste autant d’amour que toi de vertu, et c’est sûrement beaucoup dire, il n’est pas étonnant que l’un ait fini en même temps que l’autre. Ce n’est pas ma faute. 

    « Il suit de là, que depuis quelque temps je t’ai trompée : mais aussi, ton impitoyable tendresse m’y forçait en quelque sorte ! Ce n’est pas ma faute. 

    « Aujourd’hui, une femme que j’aime éperdument exige que je te sacrifie. Ce n’est pas ma faute. 

    « Je sens bien que te voilà une belle occasion de crier au parjure : mais si la nature n’a accordé aux hommes que la constance, tandis qu’elle donnait aux femmes l’obstination, ce n’est pas ma faute. 

    « Crois-moi, choisis un autre amant, comme j’ai fait une autre maîtresse. Ce conseil est bon, très bon ; si tu le trouves mauvais, ce n’est pas ma faute. 

    « Adieu, mon ange, je t’ai prise avec plaisir, je te quitte sans regret : je te reviendrai peut-être. Ainsi va le monde. Ce n’est pas ma faute. »

    Les Liaisons Dangereuses, P.C De laclos

     

    Un petit hommage aux "Liaisons Dangereuses". Cette photo m'y faisait penser. Ne me demandez pas de me justifier, je ne saurais que dire !

     

    Photo : Carnaval de Bordeaux. Tous droits réservés, Keridwen. 


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    "En cette saison printanière de l'année, quand l'air est doux et plaisant, ce serait une injure à la nature et vraiment dommage de ne pas aller dehors voir sa magnificience et partager sa façon de relier le ciel et la terre". J.Milton

     

    Photo Banc d'Arguin, Bassin d'Arcachon. Tous droits réservés Keridwen.


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